dimanche 22 avril 2007

Le métro

Ah, le métro...

Quel moyen de transport dégeulasse. Je l'ai pris quelques fois, aujourd'hui, et tout me rapellait ce qu'il y avait de plus bas chez l'humain.

En voyant les grafitis obscènes, j'ai encore réalisé à quel point les gens aimaient détruire, aimaient la saleté. Merde, c'est un lieu dans lequel beaucoup de gens passent! Personne n'a envie de voir des tâches de merde sur un putain de mûr ou des dessins de pénis!

Ensuite, il y a le côté étouffant du métro...Les gens font tout pour que ça soit étouffant. Ah, tout le monde est bien trop pressé! J'ai accrochés quelques personnes, aujourd'hui, car elles ont pas eu le goût de se tasser. D'ordinaire, je suis celui qui se tasse, mais desfois j'essaie de voir si d'autres se tassent eux aussi. Tel des robots, ces gens ont poursuivit leur trajet en ligne droite vers un point donné. Il serait impensable pour eux de dévier de leur trajection de seulements quelques pas pour ne pas hurter un autre individu. C'est rien, de se tasser un petit peu, pour éviter quelqu'un. Rien du tout. Et pourtant, qui le fais? Très peu de gens. Je considère que ça fais parti du respect, de faire ça. C'est pas grand chose, pourtant. Ce n'est probablement pas leur seconde de retard qui va les sauver...

Il y aussi les gens qui exploitent le métro. Les musiciens qui font pleurer leur guitare de notes crues et sans rythme passent encore car ils font quelques chose, et généralement, ils ne reçoivent pas grand chose pour avoir massacrer un morçeau de musique. Oh, il y a des musiciens talentueux, dans le métro, aussi, et eux méritent les quelques pièces qu'on leur jettent. Mais il y a ceux qui abusent vraiment. Ceux qui passent à Berri-UQAM l'ont surment déja croisé... C'est un pauvre mec dans sa chaise roulante, courbé et plié par quelconque dégeulasserie, probablement malade mental aussi. Il reste là, sans bouger, et attend qu'on lui donne de l'argent. Pardonnez le sacre, mais tabarnaque, c'est écoeurant! C'est abuser du fait que les gens passent par là et que certains ont un coeur tendre!

Ce que je veux dire par là, c'est aussi qu'on n'a de la peine pour ce qu'on vois. Combien de gens malades et pauvres se meurrent pendant que cette loque humaine se vautre dans sa chaise roulante à quêter? Oh, le pauvre monsieur, il a l'air de tellement souffrir! Lui, il ne fait qu'abuser de son infirmité. En fait, si il est si infirme, autant physiquement que mentalement, comment fait-il pour se rendre là?

Pesez-bien mes mots, et considèrez-les. Je ne dis pas que c'est un être maléfique, mais qu'il ne fait qu'abuser de la générosité, ou même de la naiveté des gens. Beaucoup de gens sont incapables de s'aider eux-même. Mais c'est pas en donnant 0.25$ à un pauvre type que l'on va aider tout ces gens là. On ne fais que donner quelques sous de profits à un seul mec. Faudrais aider le tout, et pas seulement un individu. Donner aux oeuvres de charité, ça, c'est noble.

mardi 17 avril 2007

Un nouvel épisode sanglant

Hier, un nouveau carnage entâchait notre histoire. Une histoire horrible, et je vous le dis, c'est pas un truc de doux. 33 morts, et un tireur fou, comme d'habitude.

Pourquoi? Pourquoi devait-il enlever la vie à des innocents pour prouver son point? Le meurtre est l'argument le plus fallacieux possible. ''Regarde, je les ai tué, j'avais raison, mon point est prouvé.'' Foutaise, putain de foutaise.

Qu'est-ce que notre société déja corrompue par des valeurs immorales devient? Une société qui conditionne à la mort? Et surtout...Comment un tel événement peut-il arrivé? Nous n'évoluons pas forcément. Nous retournous à une époque de barbarie et de massacre.

Je suis dépité pour cet événement. Je suis outré. Je suis choqué. Quelle que fut la raison de ce meurtre de masse, je le condamne et condamne le meurtrier, peu importe la cause qu'il voulait faire triompher. Aucune cause ne doit être gagnée par le massacre d'innocents.

Honni soit Cho Seung-Hui.

lundi 9 avril 2007

N'oublions pas.


Le 9 avril 1917, nous étions encore en pleine Première Guerre mondiale...Le 9 avril, c'était la bataille de Vimy.

Dans les derniers jours, vous avez peut-être entendu parlez de la cérémonie de commémoration en l'honneur des soldats canadiens morts à Vimy, l'une des grosses batailles de la Grande Guerre. Vimy, c'est une victoire contre l'Allemagne, mais c'est pas n'importe laquelle. C'est notre victoire. Certains diront que nous ne pouvons être fiers de notre passé militaire, mais Vimy et les soldats canadiens qui y mourrurent sont des preuves comme quoi ils ont tord.

N'oublions pas que ce n'est pas seulement les autres qui ont combattus pour la liberté, sur le vieux continent, mais aussi des Canadiens.

''À la vaillance de ses fils pendant la Grande Guerre, et en mémoire de ses 60 000 morts, le peuple Canadien a élevé ce monument.''

vendredi 6 avril 2007

La Société

Ce soir, j'ai eu une discussion avec la personne que je considère, jusqu'à maintenant, comme étant la ''pire des crottées de la Province''.

Jamais je n'ai discuté avec un être aussi vulgaire et idiot. Je dis bien jamais. C'est une première!

J'en viens à me poser des questions... Et si les gens intelligents, sensés et moraux étaient en minorité? Je vois beaucoup de gens comme ça...Des gens qui disent des choses dégeulasses ( et qui les font, fort probablement), des gens immoraux et sans aucune vertu...Est-ce que c'est ça, notre culture?

Lors d'une discussion, envoyer prommener son interlocuteur en lui disant ''Toé t'es un orque avec une dick de nain!'', n'est-ce pas...rustre? Bordel de merde, c'est quoi cette foutaise là! Je suis outré...

Outré par cette société mauvaise peuplée de gens mauvais qui s'adonnent à toutes les perversions physiques ou mentales possibles. Je hais l'hédonisme. Et pourtant, c'est un fait généralement accepté; on recherche notre plaisir, et le nôtre seul. En plus d'être hédoniste, on es hypocrites et centrés sur nous-même. C'est comme ça que les grandes civilisations ont lentement chûtée vers l'abîme de l'histoire. La Rome des Empereurs n'était pas la rigide et froide Rome de la République. Dans une certaine mesure, il nous faut non pas penser à notre bien, mais à un intérêt commun et agir en fonction. Personellement, j'éprouve de la joie quand j'aide quelqu'un, autant que lorsque je me gâte ou me fais plaisir ou comble un désir quelconque, parce que c'est gratifiant et que je sais que c'est juste.

Peut-être que notre monde est la Babylone dont Jean parle. Peut-être qu'on attend notre destruction, ayant atteint les sommets de l'immoralité et de la méchanceté.