mardi 7 août 2007

Le gars de la banlieue

Ah, Montréal! Durant le dernier mois, j'ai appris à la connaître, cette ville. Bien sûr, je la connaissais déja un peu, mais je savais surtout en citer les mauvais points. Il y a beaucoup de clochards, de junkies, de punks. C'est sale, parfois puant, parfois carrément dégoutant. C'est une gigantesque forteresse de béton ou notre importance, en tant qu'individus est diminuée par l'immensité des structures. Tout ça n'est pas faux.

Mais Montréal est aussi intéressante car elle est remplie d'une vie extraordinaire. Le matin, en arrivant à Bonaventure (en passant, le train, c'est foutrement mieux que l'autobus ou le métro!), je vois un peu la ville s'éveiller, les Starbucks, Tim Hortons et Second Cups ouvrirent leurs portes et servir leurs premiers cafés, cette boisson qui m'est sacrée, aux travailleurs pas tout à fait éveillés qui se traînent jusqu'au comptoir pour commander leur première dose de caféine.

Je vois aussi qu'il n'y existe pas les mêmes conventions, au Centre-Ville. Les automobilistes ont un comportement différents. À Longueuil, il y as des lumières, et généralement les gens attendent avant de traverser. À Montréal, un piéton seul ne peut espérer traverser...mais tous ensemble, les piétons imposent leur passages aux automobilistes qui, voyant qu'une petite foule se masse au coin de la rue, décident de s'immobiliser.

Les gens sont pressés, à Montréal. Je me suis fait rentré dedans au moins 10 fois depuis que je travaille chez KPMG. Ces zombis boostés à la caféine sont incapable de dévier de leurs trajectoires, je crois. Au début, j'y voyais un manque flagrant de civisme, mais je m'y suis habitué. Les gens n'y pensent juste pas. Après une journée à se morfondre dans un bureau, votre esprit est pratiquement éteint et vogue dans une mer de guimauve, pour ainsi dire.

J'ai aussi observer un phénomène intéressant, à Montréal. Les pigeons vivent en synergie avec les humains. J'ai vu un monsieur qui mangeait une sandwiche et qui en as donner un petit morceau à un pigeon qui traînait dans son coin. Une vision étrange, mais amusante en même temps.

Il y a un certain dynamisme à Montréal qui est totalement absent de la banlieue. La banlieue, c'est mort. Montréal, ça vit. Festivals, concerts, événements spéciaux! Tout est là pour créer une ambiance, si ce n'est les travailleurs de bureau qui sortent prendre l'air le midi et qui jasent, confortablement assis sur le gazon ou sur un banc.

C'est une ambiance que j'apprécie énormément, maintenant. Ça va faire bizzare, de ne plus aller à Montréal chaque jour, quand je vais recommencer l'école. Ça auras été une très belle expérience pour le gars de banlieue que je suis...

Ah, la rive sud a ses charmes, aussi. La tranquilité, la quiétude, le calme, et la proximité à toute cette vie Montréalise sans en subir les inconvénients!

1 commentaire:

Renaud a dit…

Moi, j'adore Montréal! En fait, j'aime les grandes villes, ces entités toujours en mouvement et qui ne dorment jamais! Que ce soit Paris, Londres, Madrid, Montréal ou New York, on y bouge et j'aime ça! On s'ennuie rarement, il y a toujours en endroit en mouvement, un endroit avec des gens. La banlieue c'est bien, mais je trouve qu'on s'y ennuie trop facilement. Quand je vais à l'école en métro, j'aime me faire dompé par mes parents au Square Victoria, en plein centre-ville, avec les hommes en habit et les femmes en jupe qui tourne partout autour dans un square qui a un certain charme au milieu des immenses tours que je trouve magnifique!